Stalag V B Villingen |
Ce stalag installé dans la région du Bade-Wurtemberg allemand, sur les pentes de la forêt noire à 800 mètres d'altitude, se situe aux abords de Villingen, à 40 kms de Fribourg-en-Brisgau et environ 50 kms de kilomètres de la frontière suisse. Pour cette raison, il était réputé comme l'un des plus fertiles en évasions en raison de la proximité de la poche de Schaffouse, réduisant considérablement la distance avec la frontière de la liberté. Le chiffre V signifie que ce stalag dépendait de la région militaire nº V, au Sud-Ouest de l'Allemagne, ayant comme administration centrale : Stuttgart. Avant son ouverture en avril 1940, il existait un camp durant une courte période à Zimmern, près de Rottweil. Tous les stalags ont été construits selon un plan uniforme et celui ci possède également des bâtisses en maçonnerie. Le V B hébergea environ 30 000 personnes durant son activité comprise entre le mois d'avril 1940 et janvier 1945. En 1941 l'année ou Fernand y fut présent, il comprenait 15 000 prisonniers. Les personnels composant la garde de ce camp, appartenaient à l'unité "Landesschützenbataillon Rottweil" soit au "Landesschützenbataillon Donaueschingen". Ces hommes de plus de 40 ans étaient trop âgés pour être incorporé dans la Wehrmacht ou présentaient une inaptitude au combat et/ou pour d'autres raisons. Ils étaient assistés dans leur tâche par des personnes du lieu, habitant les villages alentour. Les différents dirigeants du camp nous sont actuellement inconnus, les archives furent brûlées en 1945 lors de l'avance alliée, dont la 1re armée française-armée B du général de Lattre de Tassigny qui le libéra. Barten, major commandant. Ce stalag a accueilli des prisonniers de guerre anglais, écossais, canadiens, serbes, polonais, ukrainiens, russes et effectivement des français dont principalement des Corses. Jusqu'en 1942 les P.G. ont essentiellement été employés dans des kommando d'agriculture (A l'automne 1941, les kommando de travail dans les champs de pomme de terre, dormaient sur les exploitations) et l'hiver au déblaiement des routes. (Des kommando se rendaient à Donaueschingen pour réaliser le drainage des routes.) Plus tard ils seront envoyés dans les usines d'armement de la région. L'industrie de l'horlogerie fabriquait les instruments de précision pour la Luftwaffe et les sous-marins. Elles fabriquaient également des détonateurs et autres pièces de précision en métal. Beaucoup de prisonnier français seront libérés en 1942 grâce au S. T. O., instauré par le gouvernement de Vichy. Source:
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